Ninne Communication - Invisibilisation des femmes

Nos engagements

C’est un mot inventé pour illustrer le fait que des actes, pensées, arts, travail des femmes ont été rendus invisibles.

Aujourd’hui encore, les femmes manquent de visibilité, en particulier dans les médias :

  • 2 % de femmes dirigeantes.
  • 1 femme sur 6 anonyme vs 1 homme sur 33.
  • 1 femme sur 5 citée sans sa profession vs 1 homme sur 20.
  • Moins d’⅓ des photos représente des femmes (hors publicités).
  • 83,4 % d’hommes en Une.
  • 24 % de femmes expertes.

Au global, ce sont 40 % de femmes versus 60 % d’hommes qui interviennent dans la Presse.
Ce chiffre encore trop faible ne permet pas de comptabiliser ni le temps de parole souvent inférieur à 5 minutes, ni le périmètre d’intervention régulièrement limité au « care ».

Sur les réseaux sociaux, même constat, alors que tous les moyens sont mis à disposition.
Le top 100 de Youtube ne compte que 13 femmes.

J’ai lancé Ninne Communication pour lutter contre cette invisibilisation.

En tant que dirigeante, vous devez vous rendre visible, cela fait partie de vos missions.

Pourtant, j’entends encore souvent : « Je n’aime pas me mettre en avant », « Je n’ose pas prendre la parole », « Ce que j’ai à dire n’intéresse personne. » Il ne s’agit pas de vous à titre personnel, il est question de faire rayonner vos projets à travers vous, en les incarnant.

Vous êtes inspirantes ! Vous seules en doutez.

Chez Ninne, nous trouvons les mots justes pour donner une véritable valeur ajoutée à tous vos messages et vous permettre de partager vos engagements, votre vision, votre expertise.

Assumez votre singularité, c’est ce qui vous différenciera de vos concurrents.

Sources : Tagaday 2022, Rapport sur la place des femmes dans les médias en temps de crise 2021

Femme inspirante : Simone Rozès, Première Présidente
de la Cour de Cassation

Ninne Communication - Simone Rozes

On n’était pas attendu, on était examiné des pieds à la tête. Après, on a trouvé notre place.

Simone Ludwig est née le 29 mars 1920 à Paris d’une famille alsacienne traditionnelle.
Alors que son avenir de femme au foyer semblait tout tracé, elle décide d’entamer des études de droit et de sciences politiques.

Elle obtient deux diplômes d’études supérieures en droit public et en économie politique, puis un diplôme en sciences politiques.

En 1947, elle débute sa carrière en tant qu’avocate, mais rêve d’intégrer la magistrature, dont le concours est accessible aux femmes seulement depuis l’année précédente.

En 1949, elle passe le concours avec succès et est affectée en tant que juge suppléante à la Cour d’appel de Bourges. Elle redouble d’efforts pour se faire une place et être considérée comme une collègue à part entière dans un univers exclusivement masculin.

À cette même période, elle se marie avec Gabriel Rozès, un haut fonctionnaire, avec qui elle aura deux enfants.

En 1950, elle retourne à Paris en tant qu’attachée au ministère de la Justice et est affectée au bureau du cabinet du Garde des Sceaux dont elle sera cheffe de 1958 à 1962.

Elle intègre ensuite le Tribunal de Grande Instance de Paris.

À 49 ans, elle devient la première présidente de la 17e chambre correctionnelle.

Cette nomination sera un véritable tournant dans sa carrière professionnelle, faisant d’elle une pionnière de la magistrature.

Elle devient la première femme présidente du Tribunal de Grande Instance de Paris.

De 1981 à 1984, elle est la première femme nommée avocate générale à la Cour de justice des communautés européennes.

En 1984, François Mitterrand et Robert Badinter la nomment Présidente de la Cour de cassation.

Ce n’est que 35 ans plus tard, qu’une autre femme, Chantal Arens, occupera cette fonction.

Notre chiffre marquant

36 % de femmes sont recrutées hors entreprise contre 29 % pour les hommes.

Selon l’Étude Mixité au Sommet menée en 2022, 36 % de femmes sont recrutées hors entreprise contre 29 % pour les hommes.

Ces chiffres peuvent démontrer un manque de capacité des entreprises à former leurs dirigeantes en interne.

Et le terrain de chasse est mondial, en effet, 82 femmes membres de Comex sur 326 sont de nationalités étrangères. Ces dirigeantes viennent principalement d’Europe (63 %) et d’Amérique du Nord (23 %).