Les études, en matière de santé, étant réalisées sur des échantillons pour la plupart masculins, excluent ainsi la possibilité d’en connaître précisément les effets sur les femmes.

En France, la médecine prend peu en compte les différences physiologiques et biologiques. Les symptômes propres aux femmes sont donc moins bien connus et retardent la détection d’éventuelles maladies. Le fait d’être une femme ou un homme peut jouer un rôle important dans le diagnostic de certaines maladies. Un exemple flagrant de l’influence des stéréotypes sur la prise en charge médicale est l’infarctus du myocarde. Cette pathologie a longtemps été considérée comme une maladie touchant quasi-exclusivement les hommes dans la cinquantaine, et stressés au travail. Par conséquent, les femmes, insuffisamment informées, sont moins vigilantes face à certains signes évocateurs de troubles cardiaques. 

Des inégalités qui s’expliquent par des stéréotypes de genre, avec un certain scepticisme quant à la gravité des maux de tête, fatigue, et vomissements subis par les femmes. De plus, 81% des femmes se soucient davantage des symptômes détectés auprès de leurs proches que pour elles-mêmes.

Les inégalités entre les femmes et les hommes dans le domaine de la santé sont donc bien présentes et persistent. La prise en compte du genre pour analyser les pathologies de façon plus pertinente et poser de meilleurs diagnostics est primordiale.

 

SOURCE: Étude santé des femmes AXA Prévention en 2021